Section PCF 91220 de Brétigny-sur-Orge

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COMMUNIQUE

A la veille des festivals de l’été, les mauvaises nouvelles s’accumulent dans le champ culturel :

  • L’année 2014 verra une nouvelle baisse du budget du ministère de la culture (- 4,3 % en 2013). Sans compter les « gels » et les « sur-gels » de crédits. Pour la deuxième année consécutive le gouvernement considère que la Culture n’est pas sa priorité et le budget dérisoire qu’il y consacre va de nouveau être sacrifié sur l’autel de l’austérité. Là où au demeurant, y compris en temps de crise, il faudrait « sanctuariser » le budget.
  • Le mot  Culture a disparu de l’acte 3 de la décentralisation et si la compétence générale est maintenue pour les collectivités, la baisse drastique de leurs dotations et la faiblesse de la fiscalité locale vont se traduire par un repli sur leurs compétences légales et obligatoires dont la culture ne fait toujours pas partie. Or 70 % de la dépense publique en faveur de la Culture est aujourd’hui assumé par ces mêmes collectivités et le rapport au territoire est désormais au cœur de toute politique culturelle ;
  • Pour financer les quelques mesures en faveur de l’éducation artistique, renvoyées pour l’essentiel au périscolaire et donc aux collectivités, le ministère enjoint les Drac à prendre sur leurs budgets récurrents déjà fortement amputés.
  • L’absence de tout débat public sur un autre engagement présidentiel, le projet de loi d’orientation en faveur de la création, confirme décidément que ce gouvernement n’a aucune ambition dans ce domaine.

Nous nous sommes certes battus pour l’exception française et sorti tout au moins l’audio-visuel des affres du marché transatlantique. Soit. Mais quelle est ambition pousse le gouvernement à faire allégeance à la Commission européenne et à M. Barroso, qui a qualifié la France de « réactionnaire », en lui présentant un déficit budgétaire réduit à moins de 3% !

Le prix à payer dans le champ culturel sera, comme partout, très lourd : des centaines de structures culturelles seront menacées, ainsi se profile la mise au chômage de milliers d’artistes comme  le retrait d’un nombre incommensurable de projets artistiques et culturels au service de la vie sociale, à l’école, au travail, en ville.

Est-ce un hasard si le couperet de l’austérité s’abat d’un même mouvement sur l’écologie et sur la culture ? Nous vivons en effet des temps troublés où nous avons perdu le sens même de la condition humaine et de son devenir et la Culture apparait plus que jamais comme la réponse à une crise globale au sens que lui donne Antonio Gramsci : « C’est quand le vieux monde se meurt, que le nouveau monde tarde à naitre et que dans ce clair-obscur surgissent des monstres ».

En ce sens l’orientation, l’engagement pour l’Art et la Culture de ce gouvernement, de poursuivre, hélas, le démantèlement de notre service public de la Culture, n’est pas seulement une faute politique contre l’Art et les artistes, c’est obérer l’avenir même de notre peuple et de sa jeunesse. Par définition la gauche ne peut construire une politique émancipatrice sans une forte ambition culturelle.

 

L'heure est aux rassemblements et à l'action. Ainsi le Parti communiste, avec ses partenaires du Front de gauche, en Essonne comme ailleurs, est disponible pour répondre à toutes les sollicitations et qu'il sera de toutes les luttes avec  les artistes, les professionnels-les, les acteurs culturels, ceux de l'information et l'ensemble des citoyens-nes qui veulent une nouvelle ambition pour l'Art et la Culture dans notre société.

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le 10 juillet 2013

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